La “word music” en bref !
La “world music” ressemble à un véritable fourre-tout. C’est un concept désignant les formes d’expression populaires dans le domaine musical. La “world music” a permis d’ouvrir le marché de la musique à des artistes ayant été cantonnés à leur aire géographique pendant de nombreuses années.
Le début
Les circuits de diffusion ayant permis l’émergence des artistes du courant jouant de la “world music” sont multiples. Il y a notamment les festival et les labels spécialisés. Avant les années 1980, les artistes originaires d’Afrique sub-saharienne ne parvenaient pas à vendre leur musique en dehors de leur continent.
Ces artistes africains ne se produisaient que sur les scènes de leur pays d’origine, ce qui ne leur permettait pas de vivre de leur art et de diffuser leurs créations.
Une autre caractéristique des ‘musiques du monde’ (ou “world-music”), c’est qu’elles étaient conceptualisées comme des musiques ancrées dans la tradition d’où elles étaient issues. Ces musiques étaient perçues comme n’ayant pas évolué depuis leur création.
Les “musiques du monde” étaient considérées comme relevant essentiellement de l’ethnographie et du folklore. L’autre dilemme de ces musiques est qu’elles craignaient de se moderniser sous peine d’être accusées d’avoir perdu leur authenticité.
Période des années 60
Entre 1960 et 1970, de nombreux musiciens célèbres ont commencé à mener des collaborations avec des artistes d’Afrique. Ce fut le cas de chanteurs tels que Brian Jones. Les Rolling Stones, ce groupe a collaboré avec des musiciens marocains pour produire l’album “Joujouka” en 1971.
Le groupe britannique “Traffic” ainsi que les Beatles ont également exploré les musiques dites traditionnelles. La “world music” a marché sur les pas du jazz.